ÉDITION #015

Bonjour bonjour 😀

C’est avec plaisir que je vous retrouve pour une nouvelle édition de Lucette. J’espère que vous êtes en pleine forme et que ce sujet va vous inspirer autant qu'il m'a inspiré !

Si vous découvrez Lucette pour la première fois, vous pouvez accéder gratuitement aux éditions précédentes sur le site web !

Il y a quelques semaines, je suis tombé sur un livre intriguant intitulé Les 5 regrets des personnes en fin de vie de Bronnie Ware.

J’étais très curieux de voir ce qu’il pourrait nous apprendre, donc je me le suis immédiatement procuré.

Profiter de la sagesse de celles et ceux qui nous ont précédés est une chance, d’autant plus que la retraite moderne est beaucoup plus longue que par le passé !

On a donc théoriquement plus de temps, si on le souhaite, pour effectuer quelques ajustements et éviter d’avoir les mêmes regrets (ou les atténuer).

Prêt(e) à découvrir ce qui tourmente le plus nos anciens ?

Suivez le guide ! ⬇️

BIEN DANS MA TÊTE

Comment vivre sa retraite sans regrets ?

Bronnie Ware est une infirmière australienne qui a pris soin de personnes en fin de vie pendant près de huit ans, dans le cadre de soins palliatifs à domicile 🤕 (elle décrit son travail dans la vidéo YouTube ci-dessus, des sous-titres en français sont disponibles dans les paramètres).

Les personnes dont elle s’occupait n’avaient plus que 3 à 12 semaines de vie devant elles et son rôle officiel consistait à s’occuper des soins d'hygiène, des repas et du suivi des traitements.

Pourtant, avec le temps, elle a réalisé qu’il y avait quelque chose de plus important encore : être à l’écoute de ces personnes mourantes. 👂

Compte tenu du temps qu’il leur restait à vivre, elles se confiaient, se remémoraient leurs vies et la majorité d’entre elles exprimait des regrets très similaires.

Bronnie a par la suite compilé tous ces témoignages remplis de sagesse pour en extraire l’essentiel et les partager sur son blog dans un premier temps puis dans un livre dans un second temps.

Ce qui me frappe, c’est de voir à quel point les regrets exprimés sont universels, malgré l’éloignement géographique de l’Australie et de la France.

Faire le choix de l’authenticité

D’après Bronnie, c’est le regret qui a été le plus fréquent.

En effet, combien de personnes sacrifient chaque jour leurs aspirations et leurs rêves pour se conformer aux attentes de leurs familles, de la société ou de qui que ce soit d’autre ? 🙄

On peut d’ailleurs aussi s’interroger sur les causes : pourquoi accepter de jouer à ce petit “jeu” ? Pourquoi ne pas simplement faire ce qu’on a réellement envie de faire ?

Si on est honnête avec soi-même, on sait, au fond de soi, que c’est la peur qui nous paralyse. Cette peur viscérale de ne pas être aimé(e), accepté(e) ou compris(e) et qui empêche de faire les choix qu’on devrait faire pour vivre sa vie de rêve. 😱

Dit autrement, les regrets naissent donc généralement d’un manque de courage (peur du ridicule, peur du jugement, peur d’affronter sa famille, peur de ceci ou de cela…).

Lorsqu’on est en fin de vie, on voit les choses sous un angle nouveau. On n’a plus de temps à perdre. On ne peut plus se mentir ou se cacher.

L’heure est à l'honnêteté radicale !

On fait le bilan et on se rend compte à quel point on a pu s’empêcher de réaliser ses propres rêves (à cause des choix faits ou ceux auxquels on a renoncé).

Et lorsqu’on comprend qu’il est alors trop tard pour changer les choses et se donner enfin la priorité, on ressent une intense frustration. ☹️

Besoin d’un coup de pouce ?

• Déterminez ce que vous aimez réellement dans la vie et suivez vos envies

• Donnez-vous les moyens et prenez le temps de réaliser certains de vos rêves les plus chers

• Faites preuve de compassion envers vous-même (limitation de l’autocritique, apaisement, etc.)

Concilier vie professionnelle et personnelle

D’après Bronnie, ce regret provenait plus souvent des hommes.

Quelques femmes l’ont également évoqué mais la plupart d’entre elles appartenaient à une génération qui comptait plutôt sur le travail du mari pour subvenir aux besoins du foyer.

Mais les temps ont changé et il faut s’attendre à ce que de plus en plus de femmes aient également ce regret à la fin de leur vie.

Ce que beaucoup de personnes réalisent trop tard, c’est que le fait de travailler sans relâche peut finir par éloigner de ce qui compte vraiment : la famille, les amis et surtout elles-mêmes. 🥰

Pour autant, est-ce trop tard de s’en soucier quand on est à la retraite ? Je ne le crois pas.

Pourquoi ? Parce que, pour moi, le point clé est de trouver un équilibre entre sa nouvelle raison d’être, qui remplace l’ancienne vie professionnelle, et sa vie personnelle ! ⚖️

Cet équilibre est nécessaire pour s'épanouir et reste un défi même après la fin de carrière. On connaît tous quelqu’un officiellement à la retraite mais n’ayant jamais vraiment “décroché”, n’est-ce pas ?

Besoin d’un coup de pouce ?

• Simplifiez votre mode de vie et faites le choix conscient de (re)trouver un équilibre

• Accordez-vous des moments précieux avec vos proches et vos amis

• Fixez des limites à vos diverses responsabilités actuelles

Exprimer ses émotions

On sait tous à quel point il peut être difficile de s’ouvrir aux autres, qu’ils fassent partie de nos proches ou non.

D’ailleurs, de nombreuses personnes préfèrent plutôt étouffer leurs émotions que de se montrer vulnérables devant qui que ce soit. 🥸

Là encore, c’est la peur qui est à l’origine de ce comportement. La peur d’être rejeté par les autres.

Le problème, c’est qu’il est difficile de tisser des liens profonds et authentiques avec d’autres personnes sans exprimer ses sentiments, ce qui a ensuite des conséquences non négligeables sur son bien-être émotionnel (désarroi, amertume, ressentiment, etc.). 😡

Est-ce que la retraite ne serait pas justement le bon moment pour dire ce que vous avez sur le cœur ? Est-ce qu’il n’est pas temps d’avoir cette fameuse discussion avec votre partenaire, vos enfants ou n’importe quelle autre personne importante pour vous ?

Ne laissez pas passer votre chance, ne vous infligez pas un tel regret.

Besoin d’un coup de pouce ?

• Faites preuve de vulnérabilité et donnez plus d’importance à vos émotions

• Osez communiquer ouvertement avec vos proches et dire ce que vous ressentez (ça peut faire peur mais ça ne tient qu’à vous)

• Combattez la peur du rejet et du jugement des autres (libérez-vous)

Cultiver des amitiés durables

On sait tous comment ça se passe : absorbés par la vie quotidienne, les contraintes familiales et les impératifs professionnels, on a parfois mis de côté de précieuses amitiés.

On s’est dit qu’on contacterait telle ou telle personne plus tard et qu’on rattraperait le temps perdu… On s’inventait des excuses à n’en plus finir (“Je n’ai pas le temps”, “Je suis débordé(e)”, etc.).

Mais le moment idéal n'arrive que rarement et le temps finit par jouer son rôle. 🙄

Et si on changeait de perspective sur le temps ? Et si on cherchait plus activement à “prendre le temps de…” plutôt que d’attendre passivement “d’avoir le temps de…” ?

Prendre le temps de voir et rester près de ceux qu’on aime, par exemple ! Cessons d’attendre de perdre nos amis pour se rendre compte de leur valeur.

Un cercle social vibrant et dynamique permet d’enrichir sa vie, de partager des expériences et de trouver du soutien quand c’est nécessaire.

C’est aussi l’un des facteurs qui permet de profiter pleinement de sa retraite. 😎

Besoin d’un coup de pouce ?

• Investissez du temps et des efforts pour maintenir ou raviver vos relations amicales

• Partagez régulièrement des moments et des expériences avec vos amis

• Osez rencontrer de nouvelles personnes

Savoir accueillir le bonheur

Cette idée paraît tellement bateau que ça peut presque irriter.

Pourtant, le bonheur est avant tout un choix. Un choix de chaque instant et de chaque jour. 🫡

Tôt ou tard, on finit tous par s’en rendre compte. Le plus important est d’en prendre conscience le plus tôt possible pour ne pas gâcher sa vie à lui courir après.

Bien sûr, il y a des jours avec et des jours sans, c’est normal. C’est l’intention qui compte.

On a tous des problèmes au quotidien, des imprévus, des doutes, des frustrations, des difficultés de tout ordre, des défis à surmonter ou des épreuves à affronter.

Mais, une fois qu’on a dit ça, qu’est-ce qu’on fait ?

On se focalise sur le négatif, on se plaint constamment et on broie du noir ? Ou on choisit la lumière, on adopte un état d'esprit positif et on fait preuve de gratitude pour les petits bonheurs du quotidien ? 😊

Le bonheur ne tient parfois pas à grand-chose : un moment partagé avec un proche, une petite attention, une balade au grand air, un fou rire de bébé, un coucher de soleil, un bon verre de vin, une série TV sous son plaid préféré…

Pour une fois que toutes les excuses sont bonnes, profitons-en !

Besoin d’un coup de pouce ?

• Prenez du recul et réfléchissez à ce qui vous apporte de la joie au quotidien

• Cultivez la gratitude et concentrez-vous chaque jour sur les choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant(e) plutôt que sur les éléments négatif

• Choisissez sciemment d’être heureux(se), personne ne peut le faire à votre place

C'EST DANS LA BOÎTE

Si vous ne deviez retenir que 3 choses de cette édition :

1. La retraite moderne offre une occasion inédite de vivre sans regrets : profitez de vos belles années et prenez le temps d’effectuer les ajustements nécessaires

2. Presque tous les regrets viennent d’un manque de courage : soit vous surmontez vos peurs, soit elles vous mèneront à des regrets

3. Le bonheur est un choix : tout commence par une prise de décision, la vôtre

C’est tout pour aujourd’hui !

N’oubliez pas de me dire comment vous avez trouvé cette édition ⬇️

Merci beaucoup d’avoir lu, je vous retrouve dans deux semaines !

— Vincent 💡

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